Lors de la réunion publique  organisée par la le maire le 21 novembre dernier, GC Conseil a mis en avant la création importante d’emplois prévus par ses projets.

Nous avons  rencontré Monsieur le Sous-Préfet, M. BOUJU fin mars 2016 pour lui expliquer notre point de vue et lui communiquer également un dossier détaillant les risques quant à ces carrières et aussi le manque de crédibilité relative aux emplois surestimés à notre avis.

Il s’est avéré par la suite que Monsieur BOUJU a donné un avis défavorable aux projets présentés par G. Costanzo.

Pourquoi : Parce que ces emplois concernaient des entreprises qui ne sont pas directement liées à l’activité de ces carrières d'une part, mais aussi à une concentration d'industries qui n'a pas de relation directe avec l'exploitation de telles carrières.

Nous avons rencontré le 9 décembre 2016 Madame GAY-SABOURDY, nouvelle Sous-Préfète à Oloron qui a tenu les mêmes propos. De plus dit-elle, "le SCOOT empêche au demeurant le changement des zones des PLU concernés".

Je reviens à la réunion publique du 21 novembre 2016, où l’ACCOB, mais aussi des citoyens intéressés sont intervenus au sujet des emplois cités par les Bureaux d’études.

Après maintes interventions :
LE Maire a pris la parole à un moment pour conclure :
- « s’il ne s’agit que de quatre à huit d’emplois, le projet ne vaut pas le coup » autrement dit, il abandonnera le projet...

Enfin ! Le Maire d’Oloron semble adhérer aux argumentations éclairées de l’association.
Depuis de longs mois, nous avons dit et écrit qu’une simple carrière ne permet pas de développer la flopée d’emplois avancée par G. Costanzo.
Il va de soi bien sûr que les artisans qui pourraient selon G.C.C. se servir en ce lieu induiraient un certain emploi, mais je vous propose de comparer :

-    Si les entreprises LINDT ou SAFRAN tenaient le même raisonnement, qui pourrait dire combien d’emplois y sont liés ? 2000 ? 3000 ?

Dans la normalité des choses, il est en général entendu que se sont uniquement les emplois directs qui sont indiqués sur les présentations d' études !

A ce jeu, M. Costanzo est bien ridicule non !

« La roue tourne » et à un moment la vérité jaillit et s'entend ! c’est ce qui arrive ce jour.
Monsieur Costanzo, le mensonge, le trafic d’influence ne paie pas quand "le temps joue contre » !

Il aura fallu un an et demi à l’ACCOB pour arriver à se faire entendre de la population, mais aussi des élus, des hautes personnalités, des décideurs, pour réussir à enlever le masque des porteurs de projets.
Ce qui est important ce jour, c’est qu’enfin la Municipalité, à ce qu'il semble, comprend enfin ce que nous avons persisté longtemps à expliquer ! et par bonheur, le Maire aussi dirait-on.

Nous sommes heureux et satisfaits de ce résultat, qui permet également à nos élus de porter maintenant la plus grande attention aux projets de développement que nous mentionnons sur les dossiers que nous leur avons transmis à tous il y a plusieurs mois.

Un cap est atteint aujourd’hui. 2017 sera espérons-le, l’année où basculeront ces projets désastreux au profit de ceux présentés par l’ACCOB.

Si la municipalité, la CCVi s’emparent de nos projets, nous aident, différents budgets sont alloués actuellement, des décrets et lois sont également promulgués pour aller justement dans ce sens.
Il faut être les premiers à « bloquer » une enveloppe budgétaire. Il ne faut pas attendre qu'ils soient épuisés et profitent uniquement à la « concurrence » dirons-nous.

C’est urgent ….

De toute façon, avons-nous le choix ?
Le Tourisme est nous le répétons un des rares axes à développer sur le Haut-Béarn, puisque les sites industriels se situent géographiquement trop loin de chez nous.

Par ailleurs la citation, « Labourage et pâturage sont les deux mamelles "du Béarn".... » n’est plus vraiment d'actualité aujourd’hui, vous le savez ! donc à nous de créer la prochaine....
L’ACCOB continuera à travailler dans ce sens, avec détermination, avec qui s’y engagera.

La protection de la biodiversité, du patrimoine et du développement durable sont les axes majeurs de notre association.

Grâce à cela, l’emploi Durable s’installera réellement en Haut-Béarn et à Oloron.