Comme prévu l’association ACCOB a conduit un nouveau groupe de randonneurs curieux de nature, ce 16 octobre 2022. Il y avait bien du monde cette fois, une quarantaine de personnes au lieu de 25 prévues initialement… Une liste d’attente a dû être créée à cet effet pour une nouvelle sortie !
Bien sûr, la communication que transmet l’association sur tous les sujets habituels, les vieux arbres, la forêt, l’eau, la géologie a attiré bien du monde ; mais le fait que M. ARROUES apporte une lumière sur l’histoire méconnue de son vécu de fils de résistant a aussi aiguisé certainement la curiosité.
C’est avec plaisir que cinq voix féminines se sont prêtées à lire le document qu’il a écrit pour l’occasion.
Il relate sur ce support intitulé « Les héros de l’ombre » la résistance, l’attaque de sa maison et toute l’histoire liée à ce triste jour du 19 juin 1944. (Document
sur le site de l’ACCOB)
Un moment poignant, qui comme on dit « prend aux tripes » tant certains faits évoqués sont durs à entendre.
Ce monsieur de 87 ans le vit comme si c’était hier, un passé qui aura laissé une blessure toujours à vif, lorsqu’il parle des tabassages de son père, de la mort des résistants sur sa fermette…
Une seconde personne, inscrite au dernier moment est venue compléter l’information relative à la présence des fours à charbon dans nos forêts.
Il s’agit encore cette fois d’un jeune homme de 90 printemps, M. CARRERE-LAAS arrivé à la borne 12 au volant de sa voiture !
Il a connu sur la propriété de son père le fonctionnement des différents fours à charbon.
En effet, une douzaine d’Espagnols demeurant dans une cabane en bois exploitaient la forêt de la propriété et faisaient du charbon, dans un premier temps grâce à
la fabrication de fours éphémères.
Ces derniers étaient constitués de tas de bois dûment échafaudés et recouverts simplement de terre.
Vinrent ensuite les fours métalliques, avec les explications détaillées évoquées par M. Carrère. Les récits au demeurant précieux notamment pour l’ACCOB furent arrosés d’une bouteille de jurançon
de 1968 bien cachée dans sa cave. Du pur bonheur.
Une journée inoubliable pour beaucoup et à reproduire prochainement pour les personnes en liste d’attente.
Deux organismes présents ont demandé sur le champ si l’association pouvait accompagner leurs différents groupes.
Quelle question ! bien sûr que oui. C’est un vecteur fort de l’association de transmettre son savoir, et celui des spécialistes qui l’entourent.
On en parle sur les médias
Sud Ouest - La République des Pyrénées - Radio Oloron
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