Pollutions eau et ruisseau, élevage porcs ferme Payssas

Olivier Maurin à Asasp-Arros reconnait être hors la loi

Le 10 mars sur sa page Facebook, Monsieur Maurin site à plusieurs reprises l'ACCOB, son Président et la SEPANSO en leur attribuant des qualificatifs à tendance quelque peu diffamatoires.

Pour bien faire comprendre à nos adhérents, à nos lecteurs ce qu'il en est exactement, nous allons reprendre l'historique des conflits qu'a créé ce paysan avec les riverains, avec nos associations mais aussi en fait avec les pouvoirs publics, au travers de ses négligences relatives à son outil de travail.

 

Selon le collectif de voisins qui s'est constitué à Arros lieu où est située la ferme, il y a plusieurs années Monsieur Olivier Maurin aurait déjà été confronté à un problème semblable de pollution du ruisseau qui traverse son exploitation, affluent du gave d'Aspe. 
Déjà à ce moment les voisins ont alerté les services liés à la protection des rivières et de l'eau.

Résultat : Monsieur Maurin a dû installer une clôture empêchant les porcs d'accéder au ruisseau et aux berges de ce dernier. Légalité oblige, c'est normal.

Pourquoi :

Parce que ce troupeau de porcs Gascons,( mais il en serait de même pour toute les races), détruit par un piétinement quotidien les berges et le lit du ruisseau.

Ce faisant, toutes les particules d'argile dévalent les pentes par temps pluvieux et viennent colmater les granulats qui constituent le lit du ruisseau anéantissant ainsi toute vie de la faune aquatique.
Qui plus est, les fientes et urines s'y ajoutent. S'ajoute le fait qu'ainsi, le lit s'élargit favorisant le réchauffement de l'eau, phénomène qui accentue inexorablement la dégradation du milieu.
Tout un chacun connaît les méfaits des lisiers et consorts néfastes à la faune et flore de ces milieux sensibles.(voir l'état des cours d'eau dans toute la Bretagne)
Pour résumer, il y a quelques années, la ferme Maurin s'est pliée à la législation en vigueur, relative à la loi sur l'eau.
Ceci étant, cette ferme et son activité d'élevage en plein air a perduré sans problème jusqu'à ce jour, tant que les porcs n'atteignaient ce cours d'eau.

 

2019 :  Nouvelle alerte des voisins, qui écrivent au Maire d'Asasp-Arros, au Sous-Préfet, aux services de l'Etat. Les clôtures sont à nouveau à terre, les porcs déambulent à nouveau en toute liberté dans le ruisseau.
Le collectif créé pour défendre ce ruisseau comporte des adhérents à notre association (ACCOB). De ce fait, ils nous alertent sur les dégâts déjà irréversibles constatés sur ce petit ruisseau nommé Payssas.

Notre association ainsi que la Sepanso, dont le but est de protéger l'eau, et sa bonne qualité n'a pas d'autre choix que de venir en appui à ces citoyens qui ont la volonté de protéger cet écosystème d'ores et déjà très dégradé semble-t-il.

Un courrier* est donc transmis comme le collectif l'avait déjà fait* au Maire, Sous-Préfet et Agence Française pour la Biodiversité, pour appuyer leur demande de remise en place des clôtures, qui n'assurent plus le cantonnement du troupeau de porcs hors du cours d'eau.

Les services de l'état viennent inspecter sur place, accompagnée de l'APPMA d'Oloron le 15 mai 2019.
L'illégalité et la pollution sont bien attestées par ces derniers, les porcs ne doivent plus accéder directement dans un cours d'eau.

Résultat des contrôles des services ad hoc :
- Monsieur Maurin se doit de remettre en service les clôtures qui sont à terre actuellement. Un délai est donné à ce dernier, avant le 15 septembre 2019.

Le collectif d'Arros réitère par courrier*  son inquiétude à ces mêmes services, qui reviennent sur le terrain refaire un nouveau constat puisque rien n'a été entrepris par l'éleveur.

En suivant, au mois d'octobre, M. Maurin demande à rencontrer notre association. Nous nous rendons sur sa propriété pour répondre à sa demande.

Il nous informe de ses problèmes financiers relatifs à la remise en place des clôtures, et aussi qu'il lui faut du temps pour trouver le financement nécessaire, etc...
Il nous dit également vouloir augmenter la capacité de son élevage de porcs...

Nous lui confirmons que notre association est tout à fait favorable à un tel élevage raisonné en plein l'air, c'est ce que nous prônons, qui plus est, en continuité avec les circuits courts que nous avons évoqués.

Ceci étant, nous lui rappelons que cette "affaire" perdure déjà depuis un an.
La question lui est posée : Qu'avez-vous entrepris durant une année entière ?  Aucune réponse...(que nous traduisons par "rien"...)

Il affirme que l'écrevisse à pattes blanches est toujours présente dans le ruisseau incriminé, et que la qualité de l'eau est impeccable.

A la demande que nous lui faisons de nous communiquer les documents officiels qui attestent ses dires, nous lui disons que ce serait un bon moyen prouvant sa bonne foi et ainsi lui accorder le temps comme il le souhaite. Il nous répond par l'affirmative.

Ainsi nous démontrons notre bonne volonté en lui faisant observer que les services de l'Etat font leur travail indépendant du nôtre puisqu'ils ont attesté qu'il est en tors.
La réception de ces certificats aura pour effet de lui laisser le temps de trouver le financement comme il le souhaite...sans porter plainte immédiatement comme il semblait le craindre.

  Ce jour, 12 mars 2020, l'ACCOB n'a reçu aucun de ces documents.
Aucun travail correctif n'a eu lieu non plus sur son exploitation.
C'est la raison qui a fait que le collectif d'ARROS a renvoyé une nouvelle lettre*  ce mois de janvier 2020 aux pouvoirs publics pour dénoncer que M. Maurin n'a encore rien entrepris, comme ces derniers l'ont exigé.

Constat : Monsieur Maurin ne fait rien et tient tête aux pouvoirs de l'Etat, va contre la loi sur l'eau et trouve étonnant d'être cette fois pénalisé. (300 € selon ses informations)

 

Il communique sur les médias des arguments trompeurs pour tenter de dénigrer l'association ACCOB et la SEPANSO 64, les écologistes, alors que c'est lui, qui est purement et simplement en tord envers la législation.

 

Espérons que ce texte apporte des éclaircissements sur la situation burlesque due au comportement provocateur de ce personnage. Ce dernier se permet de faire signer une pétition allant à l'encontre de la loi et des gendarmes de l'eau ; autrement dit : la Préfecture ! (bien sûr en tronquant les informations qu'il avance à son avantage).

 

Ni l'ACCOB, ni la Sepanso, ni les riverains ne sont responsables de la situation à laquelle se trouve confronté  Monsieur Maurin.

 

Il a négligé l'entretien des clôtures mises en place il y a quelques années, comme expliqué auparavant, c'est son entière responsabilité.

 

La remettre simplement en place consiste à replacer les piquets et les fils électrifiés.
Nous sommes surpris que cette opération revienne à 50 000 euros comme il l'annonce sur l'article de presse*. (à moins que soit comprise l'extension et la nouvelle installation dont il nous avait parlé lors de notre rencontre)

 

Un entretien régulier de son outil de travail aurait suffi à éviter ce conflit avec le voisinage au demeurant très responsable, surtout envers les dégâts commis à l'encontre de la biodiversité et des écosystèmes.

 

Nous sommes bien dans notre rôle d'intervenir face à de tels abus.

 

L'astérisque * indique les documents que vous pouvez télécharger ci après.

 

Les porcs pénétrant dans le lit et les abords du cours d'eau contaminent l'eau, détruisant ce milieu sensible
Les porcs pénétrant dans le lit et les abords du cours d'eau contaminent l'eau, détruisant ce milieu sensible
L'ACCOB, la SEPANSO 64 soutiennent un tel élevage mais en respectant toutefois la protection d'un cours d'eau, sa bonne qualité. Des éleveurs concurrents savent le faire, pourquoi pas M. Maurin ?
L'ACCOB, la SEPANSO 64 soutiennent un tel élevage mais en respectant toutefois la protection d'un cours d'eau, sa bonne qualité. Des éleveurs concurrents savent le faire, pourquoi pas M. Maurin ?
Madame Véronique Mabrut Directrice de Adour Garonne a bien indexé lors du "Grand Débat" la fragilité de l'eau et la grande inquiètude pour les années à venir... M. Maurin, il faudrait respecter la législation pour l'avenir de vos enfants.
Madame Véronique Mabrut Directrice de Adour Garonne a bien indexé lors du "Grand Débat" la fragilité de l'eau et la grande inquiètude pour les années à venir... M. Maurin, il faudrait respecter la législation pour l'avenir de vos enfants.
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Courrier 21 mars 2019 ACCOB
Lettre AFB Pollution ARROS-porcs.pdf
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Collectif riverains ARROS à S-P avril 2019
Lettre riverain au sous préfet.pdf
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Courrier Riverains Octobre 2019
Lettre riverain au sous préfet_d'Oloron.
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Courrier à M. Maurin décembre 2019 ACCOB
Lettre Olivier Maurin 09 déc 2019.pdf
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Informations : Un des spécialistes qui aide l'ACCOB
Textes relatifs à l'eau - bétail....
Textes ruisseau ARROS Notre spécialiste.
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Les personnes qui souhaitent en savoir davantage peuvent nous contacter.
Nous avons d'autres documents qui prouvent que nous ne sommes pas "ni les AIGRIS ni des  JALOUX"  qui sont les termes employés sur la page FB par M. Maurin ...

Nous l'avons écouté, nous n'avons entrepris aucune action à son encontre pour l'instant.
Seuls les services de l'Etat sont intervenus

Nous lui rappelons qu'il se doit de nous remettre au plus vite les documents qu'il a promis, cités ci-dessus).

Nous répétons :

NOUS SOMMES RÉELLEMENT FAVORABLES A DES ÉLEVAGES EN PLEIN AIR SUIVIS DE VENTE DIRECTE , dits circuits courts.
Il va de soi, en conformité cependant avec les textes qui régissent la qualité de la production et dans ce cas précis celle de l'eau.

Monsieur Maurin Olivier, il faut ne pas penser uniquement à la rentabilité à court terme,

il faut aussi penser à

L'AVENIR DE VOS (NOS) ENFANTS.

à ce que vous leur laisserez.


Il va de soi que planter quelques piquets et tendre deux fils de clôture électrique n'a jamais été de nature à engendrer la fermeture d'une exploitation ! comme décrit sur la page de Olivier Maurin ci-après...(surtout que la clôture est déjà existante...mais hors service)
(....) A vous de faire la part des choses.

Nous connaissons d'autres élevages semblables qui eux respectent la législation, la nature et ne posent pas de problèmes...


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