Une bouteille SOS  gave d'Oloron !

Une drôle de pêche sur le gave d'Oloron !

Ce n'est pas un poisson d'avril !

 

Habituellement, qu'est ce que l'on trouve dans les cours d'eau tel le Gave d'Oloron :

Des truites, des saumons principalement.

 

Aujourd'hui, il a été pêché une bouteille ! pas n'importe quelle bouteille !

 

Une bouteille millésimé 2016 mais, ce qui est incroyable, c'est que vue de plus près, elle contenait un document sur lequel est mentionné "SOS Gave d'Oloron"

 

C'est le Gave qui est inquiet ? c'est un mot bien tendre quand on sait ce qui suit...

 

Quelqu'un lui a dit au gave qu'il courait un risque majeur ! Quelque chose d'horrible !

 

Une, même deux, trois, quatre carrières, à ciel ouvert pourrait venir le polluer prochainement !

 

Donc, voilà qu'il lance une bouteille au Gave, pour alarmer M. le Maire; les Conseillers Municipaux, tous les décideurs, qui disent tant de bien de lui, qui se servent pourtant de sa beauté, de ses eaux transparentes et limpides pour faire la publicité en photos d'Oloron auprès du Tourisme! .....pour attirer les touristes qui se rendent en masse selon les médias à l'Office du Tourisme d'Oloron.

 

Le Gave lance un cri de désespoir , il lancera d'autres bouteilles aussi dans l'espoir qu'elles soient recueillies par des gens de bonne volonté pour l'aider à conserver sa magnificence.

 

Peut-être cette fois sera t-elle recueillie par un pêcheur, par le Président d'une APPMA, par un sauveur de la SEPANSO ...un citoyen écolo, tous les espoirs sont permis quand le désespoir lui pourfend le courant ...

 

En tout cas, cher Gave, l'ACCOB sera bien là pour tenter tout ce qu'il est possible de faire pour mettre en échec les "vautours financiers" qui se fichent de te faire crever.

 

Nous, nous sommes trop heureux de te regarder te tortiller au milieu de la foret du Bager, d'autres, pour venir taquiner tes poissons, d'autres pour faire de magnifiques photos et pour d'autres encore, de venir simplement tremper un orteil dans tes eaux limpides et vivifiantes !

 

On reste sur la berge, non la brêche, le Gave